C’est avec émotion que vendredi 30 avril, nous avons remis les prix aux quatre lauréats du concours littéraire du Centre lasallien – Première plume, en présence de Hassoun Camara le porte parole de la première édition, Paul Evra, Directeur du Centre lasallien, Monsieur Josué Corvil, Conseiller de ville. District Saint-Michel et les 3 membres du jury (Anie Samson, Pierre Ménard et Édouard Bergeron).
Avec plus de 100 textes reçus, des pépites littéraires, le choix fut difficile, mais quatre textes se sont démarqués, nous vous présentons ici le texte de Jade
Texte de Jade – École primaire Saint-Barthélemy – 5e et 6e année
Une chance inattendue
« Saisir sa chance c’est quand même une drôle d’expression, mais la question que je me pose c’est est-ce-que la chance existe vraiment ? Je vais vous raconter une vieille histoire, celle de Maurice Verdun, un jeune homme de 24 ans, sans charisme et habitant le village de La Tuque… Cela faisait 3 ans qu’il cherchait désespérément un emploi. Il passait ses journées à proposer ses services aux marchands du village. Cependant, aucun commerçant ne voulait l’engager connaissant ses bourdes idiotes et sa paresse légendaire. Un jour, il en eut marre et il décida que, si personne ne voulait de lui, il serait son propre employeur tout en ne sachant que faire exactement. Un après-midi, en se promenant en quête d’inspiration, il trouva une vieille pièce de bronze sur le bord du trottoir. Une ancienne pièce d’au moins cent ans d’après la date. Il ne lui trouva d’abord aucune utilité mais il se souvint que le village de La Tuque est une ancienne ville marchande du Moyen-Âge. Maurice se dit qu’il trouverait peut-être beaucoup de pièces de monnaie. Il pourrait les utiliser pour monter sa future entreprise. Il s’est mis en quête de ces pièces durant environ trois mois. Il a collecté seulement 117 000 pièces et remarqua que derrière chaque pièce était frappé 1 cent. Le cœur gros, il alla donc offrir son petit trésor sans valeur à Peterson, le vendeur d’antiquités du village. Celui-ci lui apprit que ces pièces étaient des pièces de collection et valaient en tout au moins 30 millions de dollars. Maurice partit donc vendre sa trouvaille dans la grande ville de Montréal. Quand il revint à La Tuque il était multimillionnaire. Il s’acheta un manoir à l’extérieur du village, se maria et vécut heureux toute sa vie. Cette légende prouve que la chance existe même si, dixit Stephen King, « la vie est sœur du hasard ».Et on pourrait dire que « saisir sa chance » c’est se lancer sans se poser de questions ni trop réfléchir. Je pense que c’est ce qu’a fait Maurice Verdun. »